La psychologie s’est principalement intéressée aux vulnérabilités de l’être humain et aux maladies mentales, mais beaucoup moins au bien-être et à l’épanouissement. La psychologie positive vise à rétablir cet équilibre en étudiant les personnes épanouies, résilientes et en bonne santé mentale.
La psychologie positive est une science : de nombreux laboratoires à travers le monde mènent des études sur des sujets aussi passionnant que le bonheur, la créativité, les caractéristiques des meilleurs moments de vie, la coopération…
Cette nouvelle science de l’esprit et du comportement n’est pas qu’un ensemble de théories !
C’est aussi une science appliquée : à partir des connaissances scientifiques, les chercheurs développent des pratiques et interventions qui permettent d’apprendre à développer ses propres forces et ressources psychologiques. La plasticité cérébrale nous permet de faire évoluer nos comportements, notre perception du monde et le rapport à nos émotions.
Abraham Maslow, célèbre psychologue humaniste, déclare que « la psychologie a été bien plus efficace sur les aspects négatifs que positifs de l’être humain. Elle nous a révélé ses vulnérabilités, ses faiblesses, ses pathologies… mais peu de son potentiel, de ses aspirations, de ses ressources. Elle s’est donc restreinte à seulement la moitié de sa juridiction ».
Cette citation décrit bien la nécessité d’explorer les caractéristiques « positives » de l’être humain, travail initié par la psychologie humaniste. La psychologie positive continue dans cette lignée, elle se distingue cependant de l’approche humaniste par une recherche plus formelles de preuves scientifiques.
La psychologie positive s’intéresse aux ressources de l’être humain, mais elle n’étudie pas l’individu de manière isolée et individualiste. Au contraire, cette discipline s’intéresse aux conditions et processus d’épanouissement et de coopération dans les relations, les groupes et les institutions. Ces facteurs sont particulièrement impliqués dans la capacité à cultiver un bien-être durable.
Enfin, étudier les caractéristiques positives de l’être humain ne signifie pas « positiver tout le temps » et encore moins nier les problèmes. La souffrance et les émotions désagréables font partie de la vie, cette discipline nous apprend ainsi à nous ouvrir à nos émotions, à les vivre et à les réguler sans défense inutile. Elle nous propose une représentation du bien-être accessible, réaliste et compatible avec une vision lucide de la réalité.
La psychologie positive est « la science du bonheur ».
Ses fondateurs en ont eu l’idée en constatant qu’entre 1967 et 2000, quatre-vingt-quinze pour cent des études scientifiques publiées en psychologie portaient sur les maladies mentales, la dépression et l’anxiété. Et seulement une sur vingt s’intéressait à la joie, au bonheur et au bien-être. La discipline était pour eux, « malade de sa propre recherche ».
Le manifeste rédigé à sa naissance en 1998 la définit comme « l’étude scientifique des forces et des qualités qui permettent aux individus et aux communautés de s’épanouir ». En deux mots, elle étudie les émotions, les traits de personnalité et les institutions qui marchent . C’est la psychologie de la prévention.
La psychologie positive n’est pas la pensée positive parce que :
Elle est basée sur des expériences scientifiques qui peuvent être reproduites.
La pensée positive suggère une attitude positive en toute circonstance là où la psychologie positive considère que certaines situations requièrent d’être regardées avec réalisme ou négativité, comme un pilote de ligne confronté à une mauvaise météo.
La plupart des chercheurs occupés par cette nouvelle discipline ont passé avant cela de nombreuses années à étudier les aspects négatifs de nos personnalités et considèrent que ce qui est positif vient compléter notre éventail de réactions sans chercher à remplacer à tout prix notre côté obscur. Cette psychologie ne périme pas sa sœur aînée, elle vient simplement l’enrichir d’un œil neuf.
EXPLICATION : La psychologie positive, courant créé à la fin des années 1990 par Martin Seligman est « une réflexion scientifique sur le fonctionnement humain optimal ».
Martin Seligman définit trois grands types de « stratégies » pour être heureux :
la recherche du plaisir, de l’engagement et du sens.
Ces trois ingrédients, objectivant le bien-être et le bonheur peuvent être travaillés et amplifiés par un ensemble de techniques.
Les recherches d’engagement et de sens ont un effet plus fort et durable sur le bonheur que la simple recherche de plaisir, néanmoins importante pour se sentir bien. La vie de sens permet de se connecter aux autres et à quelque chose de plus grand que nous, une demande existentielle centrale pour l’être humain.
3 kifs par jour est l’interprétation personnelle que j’ai fait de l’apprentissage de cette discipline. Car c’est est une que l’on peut adopter librement dans ses actions quotidiennes. Nul besoin de thérapeute ou d’expert pour faire de nouvelles expériences d’après ces découvertes.
La psychologie positive, c’est quoi ? Ce n’est pas voir le monde avec des lunettes roses !
Mais pour reprendre les mots justes de Christophe André :
« la psychologie positive ne sert pas à nier le fait qu’il y a des problèmes ni à éviter les souffrances, mais à être plus fort et plus motivé pour les surmonter. »
La psychologie positive c’est une discipline qui s’intéresse à l’épanouissement des personnes en cherchant des règles générales qui s’appliquent au plus grand nombre.
Pourquoi une science du bonheur ? Parce que sans démarche scientifique, on court le risque de suivre des conseils très nombreux et parfois contradictoires. « Faites-vous plaisir, amusez-vous, renoncez à vos désirs, ayez la foi, partez en vacances… », et plein d’autres. A tel point que vous ne savez plus où donner de la tête !
Comment appliquer la psychologie positive ?
La psychologie positive, ou conscience du bonheur, regroupe un ensemble de pratiques, dont il est prouvé (s’il le fallait!) qu’elles rendent plus heureux : il suffit de choisir ses pratiques préférées, et de les répéter, selon ce qui est conseillé.
Comment être positif tous les jours et cultiver les ingrédients du bonheur ?
En apprenant à prendre du recul sur tout ce qui se passe en soi : n’a-t-on pas à chaque instant les plus belles raisons de se sentir pleinement vivante ?
Longtemps attachée à comprendre et à soigner les psychoses et les névroses, la psychologie se lance dans un nouveau champ d’exploitation : le bonheur. La psychologie positive est donc l’étude de ce qui rend les gens heureux. Elle s’attache à étudier les ressorts de la joie de vivre et de l’optimisme. Elle nous apprend à les cultiver. Désormais, la psychologie ne se limite donc plus à nous aider à analyser, à réparer et à guérir.
Elle devient un véritable outil d’épanouissement. On ne se contente plus de guérir ce qui ne tourne pas rond, on développe ce qui nous aide à aller bien.
Développer ses capacités naturelles au bonheur
Optimisme, joie de vivre, capacité à aimer et être aimé, meilleure gestion du stress… Par bien des aspects, la psychologie positive se confond régulièrement avec le développement personnel. Elle est plus particulièrement assimilée à la pensée positive. La différence ? La science ! La pensée positive nous invite à travailler sur nos croyances et sur les affirmations, avec quelquefois une pointe d’ésotérisme.
La psychologie positive nous parle d’entraîner le mental. Elle se penche d’abord sur notre cerveau et sur notre capacité naturelle au bonheur, à grand renfort d’études scientifiques.
Le lien et l’engagement pour un bonheur accessible et durable
Parmi les composantes du bonheur qu’elle a permis de mettre en lumière, la psychologie positive permet d’affirmer que notre lien aux autres à une importance capitale. Certes, il est agréable d’apprécier tous les petits plaisirs du quotidien. Cependant, nous en retirons principalement de la joie : une émotion spontanée et immédiate, mais assez brève. Le bonheur qui se prolonge dans le temps, lui, tient davantage à la notion d’engagement à long terme, aussi bien dans nos relations de couple que dans nos réussites demandant un travail de longue haleine.
Le bonheur alimente notre moteur et nous rend plus efficace
Si les études de psychologie positive sont menées avec une rigueur toute scientifique, elle n’en rejoignent pas moins le développement personnel par bien des aspects. Ainsi, on en termine avec certaines théories austères qui visaient à nous rendre plus efficaces, notamment dans le cadre du travail. Car la psychologie positive a contribué à le démontrer : nous sommes plus productifs lorsque nous sommes heureux. La nouvelle tendance vise à adopter des actions qui ont du sens ! Si cela vaut dans tous les aspects de notre existence, voici une nouvelle approche qui pourrait bien révolutionner l’organisation du monde du travail.
Optimisme et prédisposition au succès
Les différentes études issues de la psychologie positive contribuent notamment à mettre en avant les bienfaits de l’optimisme. Elles permettent notamment de mieux le définir. Non, être optimiste, ce n’est pas être affublé d’œillères roses, et vivre déconnecté de la réalité. L’optimisme repose aussi sur l’acceptation des émotions, sur le réalisme et sur la résilience.
Il ne s’agit pas de se convaincre que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais d’adopter une nouvelle attitude face aux difficultés rencontrées.
Le bonheur est plus accessible qu’il n’y parait !
Quel est alors le principal enseignement de la psychologie positive ? Nul besoin d’être un parangon de sagesse pour être heureux !
Et elle nous livre un certain nombre d’astuces pratiques pour parvenir à nos fins. Il suffit par exemple de s’armer d’un carnet et d’y noter régulièrement les événements positifs qui ponctuent notre quotidien.
Au bout de quelques semaines, on porte un regard plus satisfait sur notre vie… et sans s’encombrer d’antidépresseurs.
Et même si cela semble aller à contre-courant d’une société individualiste, on apprend à cultiver des valeurs positives, telles que la confiance ou la solidarité, pour établir de meilleures relations.
Les bienfaits de la psychologie positive dans le monde de l’entreprise
En entreprise, la psychologie positive donne de nouvelles alternatives pour le management, la détermination des talents, la nécessité des relations de travail et l’intérêt de motiver et engager ses salariés. Elle montre un style de leadership positif qui repose sur :
– la connaissance de soi, de ses forces et de ses atouts ;
– l’aptitude à exposer les succès d’une équipe pour booster la motivation, l’audace et l’implication
– la capacité à produire du sens,
– l’aptitude à créer de la cohésion établie sur le respect, l’entraide, l’estime et la gratitude
– la capacité à favoriser la diffusion d’émotions positives…
Elle donne la possibilité à chacun d’être maître de sa propre métamorphose, de sa propre sérénité et de se mettre en action en fonction de son cadre d’influence positive.
Les outils de la psychologie positive
Les outils et pratiques de la psychologie positive sont synonymes de sens moral et d’humanisme. Ils peuvent être utilisés facilement dans nos vies professionnelles, en prenant en compte certaines caractéristiques :
– La psychologie positive s’adresse aux personnes qui recherchent le mieux-être et celui des autres, ceux qui s’interrogent sur le sujet. Il s’agit d’appliquer cette approche par conviction ou curiosité active, non par effet de mode et encore moins sous la contrainte (l’injonction du positif devenant alors une nouvelle tyrannie dans l’entreprise).
– S’autoriser à tester, à découvrir ce qui nous rend heureux, engagé et vivant au travail, en commençant par soi, en voyant ce qui fonctionne bien dans sa vie professionnelle avant de « contaminer positivement » les autres. Autrement dit, avant de vouloir transformer le monde, il faut se transformer d’abord.
– Cette organisation demande une vraie évolution de l’image que l’on a de soi, de ses agissements, de ses capacités et de ceux des autres. Il faut donc penser cette approche non pas comme un gadget ou un « truc » de gestion du stress, mais comme un apprentissage dans la durée. Non pas comme un but, mais comme un chemin.
Pour cela, ayez une pratique régulière, Il s’agit de faire preuve de constance et de bienveillance envers soi-même.
Ces principes sont valables aussi bien pour un individu que dans le cadre d’une démarche collective autour de la psychologie positive.
Qu'est ce que la Méthode TMA?
La Méthode TMA est un système complet de gestion des talents basé sur la psychologie positive, utilisé pour le recrutement, la sélection, le développement et le conseil de carrière, tant pour les individus que pour les équipes. Le sigle signifie Tierce Maintenance Applicative ( application de maintenance à une tierce personne ) et vient du langage informatique.
C’'est une méthode développée par des professionnels RH pour des professionnels RH. Elle est utilisée par tous les professionnels RH : consultants, organisations et coach
La TMA est un outil de Ressources Humaines qui permet d’accompagner les coachs, les cabinets conseils ou les responsables des ressources humaines dans le développement des talents de leurs clients ou salariés. Cette analyse permet de mesurer l'équilibre émotionnel, les talents et les motivations d'une personne et de mettre tout ceci en lien direct avec ses compétences. C’est là que réside la nouveauté et le potentiel de l’outil, qui se rapproche du courant de la psychologie positive.
Une méthode qui vient d'Europe du Nord pour s’implanter en France
Encore récente en France cette méthode est pourtant déjà bien implantée dans le monde et notamment en Europe du Nord où elle occupe une position de leader sur les solutions RH. Son dirigeant, Philippe Van Der Wal, d’ailleurs franco-néerlandais, s’intéresse aujourd’hui au marché français et propose de tester la méthode lors d’afterworks d’initiation à Paris et à Lyon.
L’analyse des talents décortiquée à la loupe
Un spécialiste prend rendez-vous avec vous pour vous présenter l’analyse de votre profil.
Ce document permet d’appréhender de façon détaillée la personnalité et les talents de la personne interrogée: une synthèse tout d’abord de ses qualités humaines, la meilleure façon de l’aborder, on retrouve ici en filigrane certains éléments de la procession.
Six items sont ensuite passés à la loupe : l’équilibre émotionnel, la motivation, les talents sociaux, les talents d’influence, d’organisation et de leadership.
La détection des facteurs de motivation et d’ambition permet aisément de comprendre où et comment la personne sera en mesure de donner le meilleur d’elle-même.
De l’étude des talents sociaux (conformisme, extraversion, serviabilité, empathie sociale, sociabilité et contact), sa capacité d’entrer en relation avec autrui et son comportement vis-à-vis des autres, découlent ses préférences de travail (en groupe, seul, en autonomie…).
Quant aux talents d’influence : la façon dont la personne atteint ses objectifs (force de persuasion, énergie, action, persévérance, confrontation), et de leadership (responsabilité, prise de décision, autonomie de pensée et d’action), ils facilitent les perspectives d’évolution à envisager et laissent entrevoir son potentiel de développement.
Un bilan des qualités et des écueils vient clore cette première partie.
Un second chapitre examine les comportements qui, en matière de communication, sont susceptibles d'avoir un effet positif sur la candidate, et ceux qu'il vaut mieux éviter. Il émet des suggestions en vue d'aborder la personne de façon pertinente, ainsi que des mises en garde contre des approches éventuellement contre-productives. Ces informations seront particulièrement utiles à tous ceux qui auront à communiquer avec elle.
L’environnement de travail idéal et les préférences en matière de management sont également passés au crible.
Un dernier chapitre fait la part belle aux suggestions de développement et au style d’apprentissage préféré de la personne. Et enfin la roue de l’ADN du talent permet d’avoir une vision d’ensemble éclairante sur le profil de la personne à travers le prisme de ces six items.
La clef du succès de la Méthode TMA
L’outil est capable de connecter les talents individuels (psychométrie) aux indicateurs de comportement professionnel, en se basant sur les compétences et la gestion de la performance. La méthode vise ainsi à encourager la cohésion sociale et professionnelle, indispensable au sein d’une organisation.
Les analyses, conclusions et recommandations sont communiquées de façon constructive, basées sur la psychologie positive et orientées sur les talents. Et ce, dans un langage intelligible pour le candidat et les supérieurs hiérarchiques.
En d’autres termes, la Méthode TMA permet à une organisation de transposer des stratégies et politiques d’entreprise en opérations concrètes. Des atouts indéniables pour procéder à un alignement entre l’organisation, l’humain et la culture, avec la performance et la « valeur ajoutée » en ligne de mire.
En conclusion, la méthode TMA a fait ses preuves dans le monde de l'entreprise et permet également de régler des problématiques du quotidien, tant au sein de la sphère familiale ( thérapie de couple, relations conflictuelles parent-enfant..) que de la sphère sociale ( communication et rapport à autrui, dépendance affective ,...) et personnelle ( gestion des émotions, addictions, dépressions,...)