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La " Chess thérapie "

Photo du rédacteur: Patricia OrtizPatricia Ortiz


Qu’est-ce que l’hyperactivité ?


L’hyperactivité est un trouble du développement qui se manifeste par une activité physique et mentale excessive et une difficulté à rester concentré et à contrôler son comportement. Cela peut entraîner des problèmes de comportement et de concentration à l’école et dans les interactions sociales. Le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) est le nom donné à cette condition lorsqu’elle est associée à un déficit de l’attention.


Les enfants atteints d’hyperactivité peuvent avoir du mal à rester assis et/ou en place. Ils ont du mal à attendre leur tour et à suivre les règles et les instructions. Ils peuvent également avoir du mal à terminer les tâches et à se concentrer sur une seule activité pendant une période prolongée. L’hyperactivité peut affecter les enfants de différentes manières et avec différents degrés de gravité.


Le TDAH est souvent diagnostiqué chez les enfants entre 6 et 12 ans, bien que les symptômes puissent apparaître plus tôt. Il est plus fréquent chez les garçons que chez les filles. Le TDAH est généralement traité avec des médicaments et des interventions comportementales et psychologiques. Si vous pensez que votre enfant peut être atteint d’hyperactivité ou de TDAH, il est important de consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale pour obtenir un diagnostic et des conseils de traitement.


Comment canaliser un enfant hyperactif ?


Il existe plusieurs moyens de faire en sorte qu'un enfant hyperactif se sente plus apaisé. Vous pouvez par exemple encourager l’exercice physique. Cela peut aider à évacuer l’énergie excédentaire et à améliorer le bien-être physique et mental de l’enfant. Une routine régulière peut aussi aider à structurer le temps de l’enfant et à lui donner le sens de la stabilité et de la sécurité. Vous pouvez enseigner à votre enfant des techniques de relaxation, comme la respiration profonde, le yoga ou la méditation, qui peuvent l’aider à se calmer et à se concentrer.


Une chose qui nous paraît importante est de limiter les distractions. En tout cas, évitez les distractions inutiles dans l’environnement de l’enfant. Ainsi la télévision ou les jeux vidéo peuvent exacerber son hyperactivité. Enfin, une alimentation saine et un sommeil adéquat sont importants pour le bien-être physique et mental de l’enfant. Vous pouvez encourager votre enfant à manger des aliments nutritifs et à dormir suffisamment chaque nuit.


Encore une fois, il est important de noter que l’hyperactivité peut être un symptôme d’un trouble du développement comme le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Si vous pensez que votre enfant peut être atteint d’hyperactivité ou de TDAH, il est important de consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale pour obtenir un diagnostic et des conseils de traitement.


  • Qu'est-ce que la "chess thérapie " ?


  • La " chess thérapie " ou thérapie par le jeu d'échecs est un excellent outil thérapeutique, qui s'inscrit parfaitement dans un suivi TCC afin de canaliser les ÉMOTIONS d'une personne.


  • Elle se pratique à n'importe quel âge mais est particulièrement efficace auprès d'un "jeune public", à savoir des enfants, adolescents ou jeunes adultes, rencontrant des difficultés "classiques" dans la gestion, le contrôle et la maîtrise de leurs émotions : colères, angoisses, peurs, phobies, TOC, stress, crises de panique , TCA, scarifications, comportements borderline, addictions diverses ( alcool, tabac, drogue, jeux...)


  • Ce type de thérapie par le jeu d’échecs est aujourd'hui largement employé auprès de personnes ayant des problématiques plus ou moins handicapantes telles que l'autisme ( verbal, non verbal, Asperger... ) , le spectre autistique ( syndrome Gilles de la Tourette, trouble envahissant du développement ou TED...), le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité ( TDA, TDAH ) , les problèmes de DYS ( dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie, dyspraxie... )


En effet, les effets thérapeutiques et comportementaux sont reconnus par des instances médicales de plus en plus nombreuses, comme l'atteste l'article ci-dessous, extrait de témoignages d'associations spécialisées dans ces diverses problématiques :



Loin de l’idée que l’on s’en fait, le jeu d’échecs n’est pas réservé aux « intellectuels » ou aux personnes âgées, les deux tiers des licenciés sont des jeunes de moins de vingt ans. Au-delà des valeurs sportives, jouer aux échecs peut aider à développer certaines compétences très utiles, particulièrement importantes pour les enfants et adolescents avec TDA, TDAH, autisme, problèmes de gestion des émotions


  1.  Jouer aux échecs est un travail sur les symptômes de ces troubles : faut apprendre à rester assis (même si l’on peut bouger un peu sur la chaise ! ) et à maintenir son attention, des objectifs importants pour la scolarité.

  2.  Le jeu d’échecs engage les fonctions exécutives qui peuvent être perturbées dans le TDA, TDAH : concentration, anticipation, planification : un vrai travail cognitif !

  3.  Jouer aux échecs c’est aussi apprendre à perdre … quelque chose de très difficile pour les enfants avec des troubles émotionnels et comportementaux ! Un apprentissage essentiel de la régulation émotionnelle . Aux échecs contrairement à d’autres jeux, la défaite n’est pas le fait du hasard mais bien d’une ou plusieurs erreurs… il faut apprendre à se remettre en question pour progresser …

  4.  On travaille sur la « théorie de l’esprit » car il faut sans cesse se mettre à la place de l’autre et essayer de deviner ce qu’il compte faire : un grand pas pour les relations sociales !

  5.  Progresser aux échecs ce n’est pas magique, il faut jouer et rejouer, parfois travailler, on apprend le gout de l’effort et de la persévérance !


Beaucoup d’atouts pour un sport qui a des effets thérapeutiques démontrés, tout en restant bien moins cher et plus ludique qu’un programme de remédiation cognitive ou de rééducation attentionnelle !


Le jeu d’échecs a énormément de bienfaits pour les enfants. Focus dans cet article sur l’impact du jeu d’échecs sur un enfant hyperactif.

Découvrez :

  • Qu’est-ce que l’hyperactivité ?

  • Comment faire du bien à un enfant hyperactif ?

  • Comment le jeu d’échecs peut aider ?





Pourquoi le jeu d’échecs peut aider un enfant hyperactif ?


Le jeu d’échecs peut aider un enfant hyperactif à se canaliser de plusieurs manières. Tout d’abord, il favorise la concentration et la réflexion. En effet, le jeu d’échecs demande une grande concentration et une réflexion approfondie, ce qui peut aider l’enfant à se canaliser. D’ailleurs c’est assez amusant de voir les premiers instants devant l’échiquier d’un enfant hyperactif. Il continue à bouger, à papillonner. Puis d’un coup, il est absorbé par le jeu et se calme. Il peut alors se révéler très concentré et très motivé. Les enfants vont vous surprendre !


Le jeu d’échecs offre un défi intellectuel. Cela peut stimuler l’enfant, le valoriser et lui donner beaucoup de confiance en lui. Le jeu d’échecs développe aussi la patience et la persévérance. Le jeu d’échecs peut en effet être frustrant, surtout pour les débutants. Cependant, en apprenant à jouer, l’enfant peut développer la patience et la persévérance, ce qui peut l’aider à mieux contrôler ses émotions et à gérer son comportement.


Enfin, notez que le jeu d’échecs permet de développer des compétences sans s’en rendre compte. Un enfant qui serait en difficulté dans les apprentissages à l’école peut par exemple améliorer ses compétences de résolution de problèmes grâce au jeu d’échecs qui demande une réflexion stratégique. Cela peut aider l’enfant à développer ces compétences et à les utiliser dans d’autres domaines de sa vie.




Le jeu d’échecs pour apprendre autrement " à tout type de public "


Apprendre par le jeu est une très bonne idée pour les enfants qui ont du mal à apprendre dans un cadre plus académique. trop théorique et selon leurs propres ressentis, "bien trop ennuyeux" !


En effet, les différences sont gommées, il n’y a plus de « bons » et « mauvais » élèves, les enfants sont sur un pied d’égalité. C’est une des grandes forces du jeu d’échecs qui possèdent assez de complexité pour apporter énormément de bienfaits tout en s’amusant.


L'impact sur l'estime de soi et la confiance en soi est prodigieux car l'enfant se sent de suite impliqué, valorisé, stimulé ( souvent par un phénomène d’émulation avec les autres enfants ), il ne se sent pas stigmatisé comme il l'est trop souvent au sein de la société ( école, activités extra-scolaires, famille... ) où l'on pointe trop souvent du doigt ses échecs, ses erreurs, ses problèmes, " ce qu'il fait MAL " ... et pas assez ce qu'il " fait de BIEN ", ce qu'il réussit, ses qualités, ses forces, ses succès !


La réussite concrète, visible, réelle à travers ces parties d'échecs lui fait progressivement prendre de plus en plus d'assurance, une confiance accrue en lui-même mais aussi envers les autres qu'il ne perçoit plus comme des "ennemis potentiels" dont il se méfie trop souvent, dont il cherche à se protéger en adoptant des comportements de provocation, verbale et/ou physique ( agressivité, violence, destruction, irritabilité, caprices,...)


Tout naturellement, sa " vision de lui-même et des autres " se modifie, il relativise et prend de la distance par rapport aux événements extérieurs qui, jusqu'ici le touchaient et l'impactaient " de plein fouet et sans aucun discernement " , trop violemment, de façon toxique et délétère pour lui-même et pour son entourage plus ou moins proche ( parents, professeurs, amis,...)


Les effets bénéfiques se font rapidement sentir aux dires des enfants eux-mêmes qui se sentent plus détendus, dorment mieux, se nourrissent plus sainement ( réduction notable, par exemple, des crises de boulimie pour des personnes souffrant de TCA...) voient leurs consommations devenir " plus raisonnables" lors de dépendances diverses, réduisent de façon significative les actes d' agression envers eux-mêmes ( auto-mutilation, scarification...), etc...


Ce changement de comportement s'expliquant simplement par une meilleure image d'eux-mêmes, un respect de leur propre personne, une empathie accrue ( prise de considération des autres, altruisme, bienveillance, générosité, gentillesse...) et un apaisement général, à la fois dans leur CORPS et dans leur ESPRIT, les deux étant intimement liés.


Leurs souffrances physiques et psychologiques diminuant , les enfants et/ou adolescents ne ressentent plus le BESOIN viscéral de crier leurs douleurs tout autour d'eux comme ils le faisaient alors à travers leurs comportements déviants, inadaptés voire inacceptables, dans le simple ESPOIR d'être enfin entendus, écoutés, compris, respectés, soutenus, épaulés, guidés, etc....


Il est toutefois important de noter que ce type d'approche thérapeutique peut ne pas fonctionner avec tous les enfants, certains y restant hermétiques.



Une initiation pour apprendre à jouer aux échecs


Au sein de mon cabinet, un joueur d'échec confirmé peut intervenir , selon les besoins et demandes concrètes des parents ou enfants eux-mêmes, lors d'ateliers de CHESS THERAPIE, avec une mise en pratique ludique des principales notions évoquées au cours des séances individuelles de chacun, ce qui peut alors être l'occasion pour les parents de se retrouver dans un lieu convivial, bienveillant, sans aucun jugement afin d'échanger librement sur leurs problématiques similaires voire communes pendant que leurs enfants s'épanouissent, progressent à leur rythme, vers une maîtrise plus seine de leurs émotions et de leurs comportements.


Après quelques séances, il est tout à fait envisageable pour l'enfant et/ou l'adolescent de rejoindre au club d'échecs pour parfaire sa connaissance du jeu et s'inscrire dans un collectif qui lui permettrait alors une sociabilisation bienvenue, ce qui n'était difficilement possible jusqu'alors.





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